Témoignage d’André Barreteau, créateur de La Mie Câline

franchise LA MIE CÂLINE
LA MIE CÂLINE La Mie Câline, c'est délicieusement sympa

Terminal de cuisson : pains, viennoiseries, pâtisseries, sandwichs, salades, produits traiteurs

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En 1985, André BARRETEAU, accompagné de Michelle son épouse, et Catherine sa sœur, lance le réseau La Mie Câline avec l'ouverture du 1er magasin à Challans en Vendée. 25 ans plus tard le réseau compte plus de 200 magasins. André BARRETEAU partage son expérience.

André Barreteau, il y a 25 ans, vous avez lancé une société dont l’activité, terminal de cuisson, était à l’époque, encore peu développée.

Quel sentiment aviez-vous ?

Notre volonté première était commerciale par le développement d'un concept de point de vente différent de la boulangerie artisanale traditionnelle. Le moyen d'y parvenir : développer la vente d'impulsion, grâce à la fabrication des produits tout au long de la journée, avec un accueil chaleureux et les sens olfactifs en éveil, les clients n'y ont pas résisté ! C'est ainsi qu'est né, au début des années 1980, le concept de terminal de cuisson. D'autre part, s’offrait à nous une toute nouvelle technologie, celle de la "surgélation" des produits. Ce process permettait d'externaliser du point de vente, leur fabrication : nous sommes alors devenus boulangers industriels. Sur le plan humain, nous avons toujours eu la volonté de permettre à nos collaborateurs d'évoluer. Nous sommes donc naturellement allés vers la franchise, un système commercial fondé sur le gagnant-gagnant.

Lors de la création de ce modèle de magasin, quelles questions vous posiez-vous ?


De nombreuses problématiques se sont bien évidemment posées. Mais, jour après jour, l’entreprise a solidifié ses compétences internes en intégrant de nouveaux collaborateurs experts dans leur domaine, en fixant des objectifs précis en termes d’ouvertures et en élargissant progressivement nos services, sur les valeurs que nous connaissons : le respect des autres, le sens de la communication, la compétence professionnelle, la solidarité etl’honnêteté. En 2000, nous nous étions fixés un objectif de 100 magasins, viable économiquement pour toutes les parties prenantes de l'enseigne (salariés, franchisés, site de production…) : notre leitmotiv : "en vivre bien et y vivre bien". Par la suite, avec la croissance du réseau, nous avons dû créer de la proximité avec nos partenaires franchisés, au travers de nouveaux outils de communication : les journaux internes, les commissions, les réunions de secteur ont été inventées pour effacer la distance entre les franchisés et les collaborateurs du franchiseur.

Aujourd’hui, vous avez décidé de passer le flambeau au comité de direction tout en gardant un pied dans l’entreprise, comment voyez-vous l'avenir ?


Aujourd’hui, Michelle mon épouse, ma sœur Catherine et moi-même sommes en quelque sorte les "gardiens du temple". Les bases organisationnelles sont en place et la délégation fonctionne. Le comité de direction, désormais opérationnel sur le quotidien, est constitué de collaborateurs intégrés pour certains depuis plus de 15 ans dans l'entreprise, ce qui permet aux créateurs que nous avons été, un nouveau positionnement dans le cadre du comité de surveillance.

Aujourd’hui, quelle est votre plus grande fierté ?

Ma plus grande fierté, c’est, dans le cadre d’une démarche économique, d’avoir créé une entreprise qui vit d'un partage de richesses, d'initiatives, et d'avoir finalement, aidé aujourd'hui, plus de 200 magasins à acquérir une autonomie financière dans le cadre du métier qui était le mien, et cela, avec seulement au départ un CAP de boulanger en poche, mais surtout, avec une bonne dose de courage, de volonté et de détermination, à faire gagner tous ceux qui m’ont entouré.

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