Depuis sa création, fin 2008, cette entreprise a su préparer son développement. La cause en vaut la peine puisque ses dirigeants ciblent 150 magasins au cours des 5 prochaines années.
Le bricolage et la rénovation ont le vent en poupe mais force est de constater que les matières premières coûtent cher. La peinture n’échappe pas à la règle et c’est justement là tout l’intérêt du concept CODIPAINT.
Deux mots clé : Qualité et Prix. Le rapport est ici une réussite et leur alliance la base de ce projet novateur.
Après 15 ans passés à la tête de magasins de bricolage de grandes enseignes – dont une dans le discount –, Jacques Roman a su concrétiser son idée et, avec l’aide de son équipe, mettre en place les bases solides d’un concept qui se promet de beaux jours.
« La force de CODIPAINT, - nous dit Jacques Roman - c’est, à la différence des grossistes, de vendre aussi bien aux artisans qu’aux particuliers. Nous allons concurrencer aussi bien les GSB (grandes surfaces de bricolage) traditionnelles telles que Leroy-Merlin, Castorama, Bricorama, etc., que les magasins de grossistes. Notre différentiel tarifaire, entre professionnels et particuliers, est en effet d’environ 20 %. Nos tarifs sont ainsi largement inférieurs à ceux pratiqués dans ces enseignes.
Arriver à un tel différentiel n’est cependant pas le facteur le plus contraignant, - continue le gérant de CODIPAINT. Régler la question logistique était pour nous essentiel et les accords pris avec nos fournisseurs – que nous remercions encore ici de leur confiance – nous ont aussi permis de sauvegarder nos marges sur cet aspect ».
Autres « détails » également déterminants : les coûts du marketing et du commercial. Très importants voire inévitables du côté des grands groupes, ces points sont visiblement presque inexistants chez CODIPAINT, qui semble fort bien s’en accommoder, d’où, entre autres, des tarifs low-cost introuvables ailleurs.
Côté Services, l’enseigne paraît bien présente. De l’aide à la création aux implantations extérieure et intérieure du magasin, lors de son lancement par une assistance sur site, sans oublier la formation de base, qui, bien qu’à-priori aisée, est nécessaire à cette activité.
Côté finances, une surprise nous attend là-aussi. Nous sommes loin en effet des standards habituels puisque que l’investissement maximal (droit d’entrée et stock initial inclus) n’est que de 90 K€ à 120 K€ selon les emplacement, surface et potentiels travaux de rénovation du local sélectionné.
Véritables « dépôts » de peinture et d’accessoires d’environ 200 m², livrés à la palette, soumis à la règle des 20/80, avec un seuil de rentabilité étonnement bas, une marge conséquente et un fort potentiel de chiffre d’affaires, les futurs magasins CODIPAINT semblent donc offrir les conditions idéales à ses futurs distributeurs sous licence.
« Malgré l’implantation de quelques rares indépendants en discount, personne, - ajoute Jacques Roman - n’a jusqu’à présent proposé des produits d’une qualité identique aux nôtres avec, de surcroît, une telle différence tarifaire. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons asseoir notre croissance sur un développement très rapide ».
C’est sans doute à cette fin que CODIPAINT offre des conditions extrêmement avantageuses aux premiers candidats souhaitant ouvrir leur magasin sous son enseigne : aucun droit d’entrée ni redevance (5 %) les deux premières années, le marketing restant, seul, à la charge du preneur. D’autres avantages conséquents leur sont également réservés, voire, selon le cas, une entrée au capital.
La stratégie de CODIPAINT a donc été articulée sur la maîtrise des coûts, aussi bien pour la centrale d’achat - ce qui explique l’absence volontaire de magasin intégré – que pour les futurs points de vente qui vont néanmoins bénéficier d’un suivi commercial digne d’une grande enseigne.
D’un côté, donc, la centrale d’achat CODIPAINT, assurant une gamme de qualité professionnelle (peintures et accessoires), avec un positionnement de « fabricant sans usine », une excellente qualité et des prix très discountés (de -25 % à -60 % !).
De l’autre, des entrepreneurs. De trois types :
- Des grossistes indépendants cherchant à se libérer de l‘emprise des grandes marques ;
- Des artisans ne souhaitant - ou ne pouvant - plus exercer leur activité ;
- Des professionnels de la distribution désirant créer leur propre activité en un ou plusieurs points de vente.
CODIPAINT semble donc bien placée pour séduire des entrepreneurs motivés et des investisseurs. Le secteur d’activité du bâtiment reste, même en temps de crise, une valeur sûre, et particulièrement celui de la peinture puisque, comme chacun le sait, tout le monde a bien quelque chose à peindre ou à repeindre chez soi. Tout le monde devrait donc y trouver son compte.
CODIPAINT a commencé à travailler son concept fin 2008… La Fédération des fabricants de peinture et assimilés destinés au bâtiment annonçait alors un chiffre d’affaires de 1.283.494 K€ HT. Gageons que celui-ci n’a certainement pas faibli depuis.
Les portes de l’avenir s’ouvrent donc aujourd’hui à CODIPAINT. Reste à ses dirigeants de savoir choisir les acteurs locaux de sa réussite, ce dont, au regard du tempérament de l’équipe, nous ne doutons guère !